Kill me kiss me: un sunjung difficile à suivre.

Kill me kiss me est un sunjung particulier à plus d'un titre: brouillon et alambiqué, il faut s'accrocher pour suivre.

"Je souffre d’une maladie fiévreuse que l’on nomme aussi amour même s’il est une étoile inaccessible ou une haute montagne impossible à gravir". Avec ce début tout en poésie associé au titre non moins évocateur, Kill me kiss me (tue-moi, embrasse-moi), le doute n’est pas permis quant au moteur de ce sunjung : l’Amour, encore et toujours lui. Si Lee Young Yoo, qui signe ici sa première série, aborde le sentiment amoureux déjà maintes fois décliné, elle en illustre pourtant une facette originale et pas très rose, celle de l’amour à sens unique. De la souffrance d’aimer en silence, elle choisit la persévérance plutôt que la résignation dans cette (con)quête de l’inaccessible, ce qui donne lieu à des imbroglios sentimentaux plus classiques et convenus. "

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Supersab alias Sabine Soma